Aujourd’hui, j’ai donné rendez-vous à Flavie Baranès, comportementaliste et éducatrice canin pour qu’elle nous parle de son métier et en quoi, des séances de comportement ou d’éducation, peuvent profiter à votre chien et à votre relation avec lui.
Flavie nous explique les différences entre comportementaliste, vétérinaire comportementaliste et éducateur canin, ainsi que les différents styles. Puis elle nous décrit une séance typique, comment aider l’animal mais aussi l’humain qui peut se trouver désemparé, et les ressources qu’elle utilise pour complémenter ses séances. Le tout illustré par des exemples concrêts et des références pour ceux qui veulent en savoir plus.
Isabelle : Bonjour Flavie. Tu es comportementaliste canin et félin, éducatrice canin, naturopathe pour animaux, conseillère en fleurs de Bach et gemmothérapie et tu te formes à l’herbalisme, à l’école lyonnaise des plantes. Tu contribues à une section « comportement et éducation » sur notre site « Mon chien bio », tu donnes des conseils en gemmothérapie et en fleurs de Bach et tu as ton propre site qui s’appelle « Élixirs et coussinets ».
Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur tes activités de comportementaliste et d’éducateur canin. Tout d’abord, comment en es-tu arrivée à ce métier ?
Flavie : Il y a deux éléments principaux qui m’ont menée à ce métier. Le premier, c’est l’arrivée de Touco dans ma vie. Touco, c’est mon petit chien qui a quatre ans aujourd’hui. Il est arrivé il y a quatre ans et quand je l’ai eu, ça a été la révélation. Il a comblé un manque que j’avais certainement et le fait de le voir évoluer et de devoir comprendre comment il fonctionnait, ça m’a passionnée. Comprendre un univers qui m’était inconnu, c’est la première chose. À ce même moment, j’avais de sérieux problèmes de dos et c’était compliqué de poursuivre mon métier. J’ai été opérée et à la suite de ça, la médecine du travail m’a dit « Il faut arrêter ce que vous faites, il faut trouver autre chose. » et quand on m’a parlé de reconversion, c’était tout trouvé, je n’ai pas hésité longtemps.
Quand faire appel à un comportementaliste?
Isabelle : D’accord. À quels moments fait-on appel à un comportementaliste ?
Flavie : Le comportementaliste, il peut intervenir à différents moments. Avant l’adoption, pour aider la famille à choisir le compagnon idéal, que ce soit un chat ou un chien. S’ils sont déjà arrêtés sur l’espèce, peut-être les aider à choisir la race, s’ils veulent un chien de race. Les aider à choisir en refuge, s’ils veulent adopter en refuge. On peut intervenir avant pour aider au choix et à la préparation de la venue de l’animal.
Ça, c’est la première chose, mais souvent, on nous appelle quand le problème de comportement est déjà installé. Ce sont des gens qui rencontrent des problèmes parce que le chien aboie par exemple, détruit. Des peurs extrêmes aussi, que ce soient les chiens ou les chats qui sont très apeurés. On peut aider aussi pour ça. De l’agressivité, des destructions, des griffades, des malpropretés. Les chats, c’est beaucoup pour la malpropreté. Voilà les différentes raisons.
Quand faire appel à un éducateur canin?
Isabelle : À quels moments fait-on appel à un éducateur ?
Flavie : C’est différent. L’éducateur, il n’y a pas forcément de problème avec l’animal au départ, c’est plus parce que l’on veut lui apprendre des choses. Ça peut être les ordres de base comme s’asseoir, se coucher. On m’appelle souvent pour le rappel, que le chien, quand il est détaché, il revienne facilement quand on le rappelle. Ça peut être aussi la marche en laisse. Ce sont, en général, les choses pour lesquelles on nous appelle à la base, mais on fait découvrir d’autres choses lors des séances d’éducation.
Par exemple, j’aime initier mes clients au médical training. C’est le fait de travailler les soins coopératifs avec l’animal. Ça peut se faire avec un chien ou avec un chat, même avec les chats, c’est possible. Apprendre à l’animal à coopérer aux soins quotidiens, le brossage, laver les yeux, laver les oreilles, donner des médicaments, faire des prises de sang chez le vétérinaire, etc.
Pour qu’il soit plus à l’aise et coopératif. Qu’il le fasse de lui-même et que l’on n’ait pas besoin de faire de la contention.Ce n’est pas connu et c’est pour ça que j’aime initier mes clients à ça, souvent, ils découvrent quelque chose.
Différence entre comportementaliste et vétérinaire comportementaliste
Isabelle : J’ai vu qu’il y avait aussi des vétérinaires comportementalistes. Est-ce qu’il y a une différence entre les vétérinaires comportementalistes et les comportementalistes ?
Flavie : On traite la même chose. On consulte un vétérinaire comportementaliste ou un comportementaliste pour les mêmes raisons la plupart du temps. Le vétérinaire va avoir une approche médicale du problème de comportement et il va consulter à son cabinet. C’est la famille qui se déplace avec l’animal au cabinet du vétérinaire.
Le comportementaliste, c’est plutôt lui qui se déplace chez les clients. Ça fait une différence dans la prise en compte du problème, parce que le comportementaliste va prendre en compte l’environnement. Je ne dis pas que les vétérinaires ne le font pas, mais ça va être par des photos ou des vidéos. J’aime aller chez le client, parce que ça me donne une première impression de comment ça se passe là-bas, ne serait-ce qu’à l’arrivée. Comment on parle au chien ou au chat, comment l’animal se comporte, etc. Tout le monde est plus naturel chez soi.
La différence majeure, c’est que le vétérinaire comportementaliste peut donner des médicaments, des anxiolytiques pour les animaux les plus anxieux alors que nous, quand on rencontre ce type d’animaux, on est obligé de l’envoyer chez le vétérinaire, puisque l’on n’a pas la compétence pour donner des médicaments.
Isabelle : Vous faites appel à d’autres méthodes ?
Flavie : Dans ma philosophie, je vais vers des médecines alternatives au départ, pour être moins invasive avec l’animal et avoir une vision holistique du problème. Je passe par les fleurs de Bach, la gemmothérapie et il faut que l’animal soit profondément touché pour conseiller des médicaments [Note : en recommandant d’aller chez un vétérinaire comportementaliste], ça peut arriver dans certains cas, parce que ce n’est pas antinomique.
Y a-t-il des styles différents selon les comportementalistes?
Isabelle : Est-ce qu’il y a plusieurs types d’écoles ou des courants de pensées différents pour les comportementalistes ?
Flavie : Autant de courants de pensées que d’éducateur. Cela étant, il y a des grands courants. Il y a l’éducation dite « traditionnelle » et l’éducation dite « positive », celle que je pratique. C’est comme ça qu’il faut faire son choix d’école. Maintenant, la plupart des écoles sont en positifs, mais il faut bien se renseigner. Il y a des philosophies du monde animal qui vont être différentes, la façon dont on va considérer l’animal. Est-ce qu’on le considère comme un être vivant à part entière avec des sentiments, des émotions ou comme un animal sauvage ? Il y a ces courants qui peuvent exister et c’est comme ça qu’il faut choisir son école quand on veut se former à ce métier.
Isabelle : Qu’est-ce que tu as suivi [comme formation]? Quel est le nom de l’école ?
Flavie : L’école que j’ai suivie est « Vox Animae ». […] J’adhérais à leur courant de pensée et c’est l’école qui m’avait été conseillée par de nombreux comportementalistes que j’ai rencontrés pour faire mon étude afin de savoir si c’est dans ce domaine que j’allais m’orienter. Des comportementalistes avec lesquels j’étais d’accord, en phase et ils m’ont quasiment tous conseillé cette école donc j’y suis allée sereine.
Une séance avec le comportementaliste
Isabelle : Est-ce que tu peux nous expliquer comment se déroule une séance ?
Flavie : Pour les séances de comportement, je me déplace à domicile comme j’ai dit tout à l’heure, ça dure environ deux heures, deux heures et demie. Ça dépend de la problématique.
La première chose que je fais, c’est de l’observation. J’observe comment se comporte l’animal quand j’arrive, comment ses humains se comportent avec lui quand j’arrive. C’est important parce qu’à ce moment, les gens sont naturels et ils ne font pas attention à ce qu’ils font, alors que des fois, après, pendant l’entretien, quand on va leur demander de faire des exercices, ils vont faire attention par rapport à ce que j’ai dit avant. Là, c’est naturel.
Ensuite, on s’installe à une table et je vais poser beaucoup de questions. L’idéal, c’est que toute la famille soit présente, qu’il y ait les adultes et les enfants. Quand ce sont des petits, on les laisse vaquer à leurs occupations, mais on les intègre quand même à la séance. Je pose des questions afin de définir correctement la problématique et d’où elle peut venir, quelles sont les causes. C’est ce qui est important pour moi, trouver les causes.
Une fois que j’ai fait toute mon analyse, j’en fais part à la famille, je leur explique d’où ça peut venir et comment on peut résoudre le problème. On met en place un protocole de travail que je laisse à la famille pour qu’ils travaillent quotidiennement et dans ce protocole, je mets deux à trois axes de travail maximum. Si on en met trop, on noie les informations principales et c’est le meilleur moyen pour qu’ils ne fassent rien.
Je donne deux ou trois axes de travail, sachant que pour chaque axe de travail, il y a un ou plusieurs exercices à réaliser, très souvent, quotidiennement. On met en pratique ces exercices pendant la séance, je leur montre comment il faut faire, ils le font et je les corrige.
Une fois que je suis rentrée à la maison, je leur envoie une synthèse par mail avec tout ce qu’ils doivent réaliser. Voilà comment se déroule une séance, sachant que pour certaines problématiques, une seule séance ça suffit. Quand ce sont des problématiques simples, qu’il n’y a pas de problème profond de l’animal, que c’est un problème d’organisation de vie, une seule séance peut suffire. Par contre, parfois, il y a des suivis qui se font en général trois semaines après la première séance, parce qu’il faut ce temps pour voir la première évolution.
Isabelle : Est-ce que parfois, il faut aussi aider l’humain ? Est-ce que parfois, la dynamique fait que c’est plus sur l’humain ou en partie et comment on fait quand il y a cette problématique ?
Flavie : Il y a très souvent un problème avec l’humain, il faut dire la vérité, pour plusieurs raisons. Soit de la méconnaissance, les gens ne savaient pas s’y prendre, ils n’ont pas mis en œuvre ce qu’il fallait pour le chien soit épanoui et bien dans ses pattes et le chien a développé des troubles du comportement. Dans ce cas, il faut informer avec beaucoup de pédagogie sur les besoins du chien, ce que c’est que d’avoir un chien ou un chat, mais on a plus souvent ce problème avec les chiens, ce que ça implique d’avoir un animal, comment ils doivent se comporter et comment ils doivent communiquer avec leur animal.
C’est du travail de pédagogie. Il y a des gens très ouverts, avec lesquels ça se passe très bien et qui sont réceptifs et il y a des gens qui n’avaient pas pris la mesure lors de l’adoption de l’animal et qui se retrouvent embêtés. Dans ce cas, on va travailler sur l’émotionnel, on va essayer de les prendre par les sentiments, pour leur faire comprendre que le lien qu’ils ont avec leur animal, il n’est pas « gratuit », ça demande un effort en retour et que s’ils veulent que le problème s’arrête, ils doivent faire cet effort. Quand c’est cette problématique, ça se passe plutôt bien.
On a aussi le stress de l’humain à gérer, […], notamment concernant les problèmes d’agressivité [du chien]. Quand on a un chien qui est agressif, ça met l’humain mal à l’aise et ça le stresse de sortir l’animal. Je travaille avec les fleurs de Bach sur l’humain [aussi], je ne donne pas des fleurs de Bach qu’à l’animal. On poursuit par des séances d’éducation où je vais accompagner de manière plus proche l’humain, pour qu’il ait moins peur.
[Pour ] qu’il ait moins peur des réactions de l’animal, qu’il arrive à mieux le comprendre. Je reviens plus souvent. Il y a aussi tous les effets miroir. Quand un animal à certaines peurs ou certaines problématiques de santé, on va creuser du côté de l’humain qui peut avoir lui-même ces problèmes, sans avoir conscience de l’effet que ça peut avoir sur son animal. C’est expliquer l’effet miroir, travailler dessus. Les gens sont réceptifs, même s’ils sont étonnés.
Exemples de séances réussies avec Flavie
Isabelle : J’imagine. Est-ce que tu pourrais partager avec nous, des expériences où tu as fait une différence dans la vie de l’animal et de la famille ?
Flavie : Avec plaisir. La première anecdote qui me vient en tête, c’est Tokyo, un chat que j’ai suivi il y a quelques mois. Il n’y a eu qu’une seule séance nécessaire. On m’avait appelé pour des malpropretés. C’est un chat qui faisait pipi sur le canapé toutes les nuits. On peut imaginer à quel point, c’est dur pour les humains. Cela avait créé beaucoup de tensions au sein du couple, parce que c’était un jeune couple qui avait le chat. Cela avait aussi créé beaucoup de tensions entre le monsieur et le chat. […] Il y avait un autre chat dans le foyer, pareil, qui avait changé de comportement depuis toutes ces difficultés.
J’ai préconisé quelques changements au niveau de l’environnement de l’animal, […] du relationnel avec l’animal et des fleurs de Bach pour les deux animaux. Je n’en n’ai pas donné aux humains. En quelques jours, les malpropretés avaient cessé et surtout, pourtant, je n’avais pas été appelée pour ça à la base, l’autre chat […] s’était détendu et les deux commençaient une relation. C’était le bonus. La dame était contente de ce bonus, parce qu’elle était embêtée de cette situation, même si ce n’était pas pour ça qu’elle m’avait appelée. Et les relations humaines dans le couple se sont [aussi] apaisées.
Deuxième anecdote, on va prendre un chien cette fois. Une chienne en l’occurrence, qui avait une angoisse de séparation avec ses humains. Il n’y avait pas d’hyper attachement, mais le fait de ne pas savoir où ils étaient, ce qu’ils faisaient, la rendait folle et elle détruisait énormément, elle s’agitait beaucoup, elle aboyait, elle allait même jusqu’à essayer de casser la porte d’entrée qui était en bois. C’était devenu très problématique pour la famille, en plus, ils étaient en location, pas facile…
On n’a pas changé le relationnel parce qu’il était bon, mais on a mis en place des nouveaux protocoles de séparation pour partir et revenir à la maison. On a travaillé aussi sur l’émotionnel de l’animal en dehors des moments où ils étaient séparés, parce que c’était un sujet sensible avec mise en place d’un traitement avec les fleurs de Bach. Le travail était progressif, ça ne s’est pas fait en quelques jours, mais au bout de deux, trois semaines, ils ont pu la laisser toute seule à la maison pendant plusieurs heures et ça se passait bien. Elle ne jappait plus, elle ne détruisait plus, elle était plus sereine. C’était une belle victoire.
Une vue holistique du chien et du chat
Isabelle : Très bien. J’entends que tu utilises les fleurs de Bach, je sais que tu fais aussi de la gemmothérapie, que tu es naturopathe, que tu te formes pour devenir herbaliste. Quelle est ta vision pour l’avenir ? Quels sont tes projets ?
Flavie : Je veux intervenir sur le bien-être global de l’animal. Pour moi, tout ce qui est problèmes de comportement, on ne peut pas le dissocier de la santé physique, émotionnelle, énergétique de l’animal, tous les problèmes de comportement partent de là. C’est pour ça que je me suis formée à la naturopathie, aux fleurs de Bach, etc. Pour traiter l’animal dans une globalité.
Mon but, c’est de continuer à me former pour traiter dans la globalité. Cette fois, aller plus sur l’aspect énergétique de l’animal. Bientôt, je vais me former sur le Reiki, le mois prochain normalement. Et je suis en cours de formation en lithothérapie pour essayer de proposer un accompagnement de ce type sur les chiens, notamment les chiens anxieux. Travailler sur l’anxiété, sur le stress, sur la peur, sur le traumatisme, c’est quelque chose que j’aime beaucoup. J’aime apporter du bien-être à ce niveau à l’animal et j’essaye d’enrichir ma boîte à outils avec ça. Ce sont les projets à court terme.
Les projets à moyen terme, ce serait de pouvoir intégrer les plantes médicinales. Comme tu l’as dit, je suis en formation herbaliste à Lyon, mais pour moi, c’est encore complexe, je ne veux pas l’utiliser tout de suite. Je veux être bien formée sur le sujet pour ne pas faire d’erreur. Ça sera mon projet à moyen terme, intégrer les plantes médicinales, la phytothérapie, à mes pratiques, pour toujours traiter l’animal dans une globalité.
Ton message pour les humains qui vivent avec un chien ou un chat
Isabelle : Si tu avais un message à transmettre aux humains qui nous écoutent, pour pouvoir contribuer à l’harmonie avec leurs animaux, qu’est-ce que tu pourrais leur dire ?
Flavie : Le truc important que je voudrais dire, c’est de ne pas attendre que l’animal soit dans une profonde souffrance pour appeler un professionnel. Que ça soit un vétérinaire ou un comportementaliste, peu importe, mais tout changement de comportement chez un animal, doit faire se poser à l’humain une question. Si mon animal faisait quelque chose et qu’il ne le fait plus ou inversement, il faut se poser la question de sa santé, de son équilibre émotionnel, pour savoir s’il y a quelque chose à faire ou si c’est normal. Ça peut être normal, l’animal a le droit de changer. Ils ont des phases dans leur vie les animaux, mais parfois, on voit des changements de comportement brutaux et on ne s’en inquiète pas toujours. Ou alors, progressivement, l’animal se met à se lécher les pattes, mais on ne s’inquiète pas. Il se lèche de plus en plus et on attend qu’il ait des plaies aux pattes pour voir un professionnel. Non, dès le début, il faut aller voir, parce que plus on prend les choses tôt en main et plus ça sera facile. C’est ne pas attendre.
Isabelle : Bien observer son chien, son chat.
Flavie : Connaître son animal et connaître ses habitudes pour pouvoir déterminer s’il y a un changement ou s’il n’y en n’a pas.
Recommandations de livres sur le comportement et la santé holistique du chien
Isabelle : D’accord. Est-ce que tu aurais des livres que tu pourrais recommander à nos auditeurs ?
Flavie : Oui, sur différents sujets. Sur tout ce qui est éducation, comportement des chiens, vous pouvez regarder le livre de Laurence Bruder-Sergent qui s’appelle La cause des chiens.
Un autre livre intéressant, Les signaux d’apaisement de Turid Rugaas. C’est pour mieux comprendre le langage corporel de son chien, pour déterminer à quel moment son chien est bien, à quel moment, il commence à être mal à l’aise. C’est très important et ce sont des petits signes parfois. Je vais vous en donner un ou deux, dont on ne fait pas attention. Par exemple, un chien qui va détourner le regard. Si on le caresse et qu’il détourne le regard, c’est peut-être qu’il n’a pas envie d’être caressé. Ça peut être bâiller ou sortir un peu sa langue, ça veut dire que le chien commence à être mal à l’aise. Ce sont des signaux à prendre compte très tôt, pour éviter que ça dégénère plus tard. Ce sont les deux livres de base, pour tout ce qui est éducation et comportement.
Pour tout ce qui est soins naturels, ma bible, c’est Le guide pratique de phyto-aromathérapie, du vétérinaire et docteur Pierre May. Dedans, vous trouverez toutes les informations sur les plantes médicinales. Il a aussi une approche énergétique autour de la médecine traditionnelle chinoise. Il va faire tous les liens entre les organes et les saisons, ce genre de chose, tout ce qui est médecine chinoise. On trouve aussi des informations sur la gemmothérapie, il y a un chapitre sur la gemmothérapie, sur l’utilisation des produits de la ruche. Pour moi, c’est la bible de base.
Pour ce qui est des fleurs de Bach, Prendre soin de son animal avec les fleurs de Bach, du docteur Béatrice Navarre-Colin et de Gaëlle Bertruc, qui est une comportementaliste. Ça, c’est si vous voulez utiliser les fleurs de Bach ou les élixirs floraux avec vos animaux.
Isabelle : Très bien. Merci Flavie.
Flavie : Merci à toi.
Isabelle : Merci pour cet entretien. Pour te contacter, comment fait-on ?
Flavie : Vous pouvez me contacter par téléphone 06-68-09-41-40, consulter mon site Internet : www.elixirsetcoussinets.com et il y a ma page Facebook. Vous tapez « Elixirs et Coussinets » sur Facebook, vous allez tomber sur ma page. Le site est enrichi d’un blog où il y a des articles, des vidéos. En général, j’essaye d’écrire des articles sur la naturopathie, parce que les articles sur le comportement et l’éducation, il y en a beaucoup puisque je les écris aussi sur Mon chien bio. Pour ne pas faire de redite, j’essaie de modifier les articles et sur mon site, vous trouverez plutôt des articles sur tout ce qui est naturopathie, techniques énergétiques, ce genre de chose, pour découvrir tout ce que l’on peut faire avec un animal, des fois, c’est insoupçonné.
Isabelle : Il est très bien fait ton site.
Flavie : C’est gentil. Sur Facebook, je mets des vidéos ludiques. Des tutos pratiques, pour réaliser des jouets pour chien, faire des glaces pour chien en été.
Isabelle : Si on veut prendre rendez-vous pour que tu viennes sur place, quelle est ta région ?
Flavie : Je travaille en Drôme-Ardèche. Je suis dans un périmètre de cinquante kilomètres autour de Valence. Pour certaines problématiques, si vous êtes loin et que vous avez envie de participer, je peux le faire en visio. Dans ce cas, les fleurs de Bach sont envoyées par la suite, par courrier s’il y a besoin. Vous me contactez et on analysera ensemble comment on peut travailler.
Isabelle : Merci beaucoup Flavie.
Flavie : Merci à toi.