Médicaments chez le chien ou pour les humains: ce sont ceux utilisés par la médecine occidentale, aussi appelée « allopathique ». Qui signifie littéralement « aller contre » la maladie. Mais les médicaments chez le chien sont-ils toujours sans danger ?
Dans notre médecine occidentale, beaucoup de noms des médicaments comprennent le vocable « anti » : « anti-biotiques », « anti-inflammatoires », « anti-staminiques », bref, la médecine classique lutte « contre » une pathologie. Et si l’allopathie est le courant médical le plus enseigné dans les écoles vétérinaires aujourd’hui, l’administration de ces médicaments n’est pas toujours sans risques pour nos chiens. Voyons l’exemple ci-dessous :
En 1997, la firme pharmaceutique Pfizer sort le « Rimadyl », un anti-inflammatoire pour les problèmes d’arthrite chez le chien âgé.
A grand renfort de campagnes de pubs, elle convainc vétérinaires et propriétaires d’être la solution idéale, et ça marche ! Enfin, les ventes du produit marchent …. mais les résultats ne sont pas à la hauteur de la publicité !
Le médicament est administré à plus de 5 millions de chiens les années suivantes. Un excellent coup marketing.
Bien vite, on détecte des effets secondaires chez les animaux traités : peu ou plus d’appétit, des nausées, des vomissements, des diarrhées. Les animaux se mettent à boire de grandes quantités, à uriner sans arrêt ou à avoir des changements de comportement qui inquiètent leurs propriétaires : agressivité ou somnolence.
De plus en plus de propriétaires de chiens malades commencent alors à s’inquiéter… Certains vétérinaires envoient des rapports à la Food and drugs administration (FDA) américaine, qui centralisera dans les années 2000 plus de 40% de plaintes introduites relatives au Rymadil .
L’agence mène son enquête et réalise que l’étude préalable a été conduite sur 300 chiens, pour une étude de… 15 jours ! Une durée beaucoup trop courte pour vérifier que le médicament ne provoque pas d’effets indésirables chez nos amis et s’assurer de son innocuité. Mais business is business et Pfizer semble bien pressé de sortir son nouveau produit…
Si « seulement » 1500 chiens ont été euthanasiés l’année suivante, les chiffres réels de décès par ingestion de Rymadil ont sans doute été sous-estimés par manque de connaissance du phénomène.
En effet, beaucoup de vétérinaires n’étant pas alertés des conséquences que ce médicament pouvait avoir sur leur santé, en attribuaient le décès à d’autres facteurs. On rapporte que plus de 10.000 propriétaires ont pourtant signalé des effets secondaires indésirables, un chiffre loin d’être anodin.
Comment prévenir le risque médical ?
A l’heure qu’il est, le médicament est toujours prescrit et largement utilisé dans les cas d’inflammations. Si votre vétérinaire vous propose ce traitement, assurez-vous qu’il fasse une prise de sang préalable, pour vérifier l’état de ses reins et du foie.
En cas d’apparition des symptômes suivants : yeux jaunes, diarrhées, nausées, vomissements, apathie ou changement de comportement, rendez-vous directement chez le véto pour le lui signaler et discuter avec lui de l’arrêt du traitement.
Et si vous désirez savoir comment soigner l’arthrose de votre chien au naturel, lisez cet article.
Médicaments chez le chien et effets secondaires :
Les anti-inflammatoires ne sont pas les seuls médicaments remis en cause. On peut encore mentionner les anti-épileptiques ou les antibiotiques : si ceux-ci sont tout à fait adaptés pour combattre les bactéries, ils détruisent également la flore intestinale de nos poilus. Avec chez certains de la fièvre, des vomissements ou de la somnolence, une altération du foie et des reins de l’animal.
Comme pour nous-même, la prise de médicament chez le chien n’est pas anodine. Il est toujours nécessaire de bien les surveiller lors de la prise et de vérifier s’ils déclarent un problème inhabituel.
Quelles solutions pour soigner naturellement nos toutous ?
Aujourd’hui il existe des vétérinaires spécialisés en phytothérapie ou en homéopahtie : des médecines traditionelles qui prennent l’ensemble du corps en considération.
La phytothérapie et l’homéopathie sont toutes les deux des médecines douces, qui différent légèrement dans leur utilisation des ressources: la première utlise la totalité de la plante pour traiter la maladie, la seconde se sert de substances extraites de matières minérales ou végétales. L’homéopathie, quant à elle, est soumise à une réglementation stricte.
Le vétérinaire phytothérapeute ou homéopathe est en même temps un vétérinaire « classique » et un nutritionniste. Il s’assure de prendre en compte la globalité de votre compagnon, car habituellement il pratique une médecine « holistique ». Suivant lsa pathologie de votre chien, il choisira ou non de lui prescrire un traitement alternatif.
La phytotherapie et l’homéothérapie sont particulièrement efficaces dans les cas de maladies chroniques chez les chiens.
Car c’est bien ce qui caractérise un traitement dit « holistique » : la prise en compte de l’entièreté de l’individu et non d’un organe en particulier, comme s’il était isolé du reste du corps… une philosophie issue directement de la médecine chinoise.
Ne jetons pas la pierre à la médecine occidentale : elle permet de sauver des vies et de soigner nombre de pathologies. Cependant, elle n’est pas complètement sans risque. Il existe des médecines plus douces, complémentaires, qui se conjuguent parfaitement aux traitements allopathiques et surtout, qui permettent de prévenir plutôt que guérir. Et c’est là tout ce qu’on attend des médecines alternatives !
Interrogé par le site etudiant.aujourdhui.fr, le docteur Coupry, vétérinaire phytothérapeute, explique : « Comme je pourrais le faire avec une personne, j’étudie l’animal dans son ensemble et prescris un mélange de plantes adaptées, non pas à une maladie particulière mais à un organisme tout entier ».
Et vous, utilisez-vous des médicaments allopathiques pour votre chien ? Partagez votre expérience sur le groupe Facebook et découvrez nos autres articles sur la santé naturelle du chien !