Empreinte écologique de mon chien : comment je la réduis

Santé

Empreinte écologique de mon chien, ça compte aussi !

Par conviction personnelle, mais aussi par souci de l’environnement et des êtres vivants. Voyons ce que nous pouvons faire en tant que maîtres…

Réduire l’énergie grise pour nous et notre chien:

L’énergie grise est celle utilisée lors de la production, le transport et enfin le recyclage d’un produit. Nous n’y pensons pas, mais bien souvent ce que nous consommons nécessite de grandes dépenses en énergie qui ont un impact sur le climat et l’environnement.

Prendre en compte ce facteur pour nous et nos chiens est dès lors un bel effort de réduction de notre empreinte !

On peut commencer par considérer ce que nous achetons à travers ce facteur : s’agit-il de productions locales ou nos produits viennent-ils de l’autre bout du monde ? Privilégier le local allégera les coûts écologiques liés au transport longue-distance (et favorisera l’économie de votre région).

Aujourd’hui, de plus en plus de coopératives voient le jour en Europe et aux Etats-Unis ou les producteurs locaux vendent leurs productions en circuit-court, ce qui peut être une excellente option pour les propriétaires soucieux de l’environnement. Pour ma part, je récupère ainsi des restes de boucherie ou des légumes invendus locaux, pour en faire des mélanges frais pour mon ami à quatre pattes : en effet, fabriquer de la nourriture maison soi-même en grosses quantités reste le meilleur moyen de diminuer son impact environnemental, pour ceux qui en ont le temps.

Pour les autres, certains fabricants de nourriture bio pour animaux prennent en compte la réduction des émissions carbones dans leur cahier des charges. A vérifier lors de nos choix.

Pour réduire son empreinte écologique, haro sur les emballages même ceux destinés à son chien!

Le suremballage est un véritable fléau pour nos sociétés : en plus d’être inutiles, ces déchets ultra-rapides polluent les océans et nécessitent une grande quantité d’énergie grise pour les éliminer. Lorsque je vois des animaux marins s’étouffer avec des sachets plastique, ça me rend complètement malade…  Nous avons tous un rôle à jouer dans le refus de cette dérive. Et nos toutous aussi !

Pour cela, refusons systématiquement les sachets plastiques dans notre quotidien, privilégions les sachets en papier ou réutilisables. Pour ramasser les déjections de Médor, on optera pour du papier-journal ou des sachets en papier plutôt que pour les sachets en plastique qui nous sont vendus dans le commerce. Si on lui prépare ses rations ménagères pour le congélateur, on choisit des contenants réutilisables plutôt que les sachets congélation.

Quant aux emballages plastiques biodégradables … prudence ! Certains veulent nous faire croire que c’est LA solution miracle à nos problèmes d’emballage, mais il faut prendre en compte leur destination : votre région incinère-t-elle les déchets ou bien les enfuit-elle ? En cas d’incinération, en effet, la biodégradabilité du sachet n’aura aucun sens puisqu’il sera de toutes façons rapidement brûlé et contribuera négativement au taux de CO2 dans l’atmosphère. Le mieux est décidément de bannir au maximum le plastique de nos habitudes.

A propos de l’alimentation de nos toutous, certains labels bio obligent à une gestion responsable des emballages : achetons de préférence les marques prenant en compte ce facteur dans leur production.

On favorise le recyclage, en particulier les emballages pour la nourriture du chien:

Si vous êtes comme moi sensible à votre empreinte écologique et à celle de votre animal, il va de soi que vous faites déjà attention à bien trier vos déchets…

Aux USA, une solution originale et innovante est le programme TerraCycle : l’entreprise recycle toutes sortes de déchets de sociétés ou de particuliers sur des lieux de collecte ou via des boîtes. Elle les retransforme ensuite pour leur donner une seconde vie.

Jusque-là, rien de nouveau, mais la société récolte et recycle aussi spécifiquement les emballages de nourriture pour animaux de compagnie, qu’ils viennent de particuliers ou de sociétés partenaires telles que « Wellness pet food », un fabricant américain. Les particuliers qui participent à la collecte reçoivent ensuite des points qui offrent la possibilité de faire un don à un organisme sans but lucratif de leur choix. Une belle manière d’allier conscience écologique et solidarité !

On peut déplorer le fait que le programme de collecte n’existe pas encore en Europe.

Néanmoins, la société TerraCycle est en développement et à la recherche de nouveaux partenaires potentiels.

Quant au producteur Wellness pet food, si je ne l’ai pas mentionné dans mon article sur les producteurs bio pour chiens, c’est parce qu’il ne jouit d’aucun label bio officiel. Mais il a d’autres atouts en plus de sa contribution au programme de recyclage, tel qu’un soutien actif auprès d’organisations à but non lucratif œuvrant pour les animaux de compagnie.

Si, comme moi, vous êtes sensible à cet argument dans vos choix de consommation, la marque distribue bel et bien en Europe.

On met l’accent sur les produits durables – pour les chiens aussi:

En matière de recyclage, les entreprises américaines se distinguent depuis quelque temps. Et notamment Westpaw, un fabricant d’objets durables pour chiens : l’entreprise produit des jouets sans phtalates, non toxiques et 100% recyclables. L’entreprise est, de plus, engagée dans le programme B-Corps, une certification exigeante sur les performances environnementales et sociales.

Les jouets pour chiens Westpaw sont conçus de manière à résister dans le temps, mais si une pièce venait à être détruite, l’entreprise s’engage à la remplacer ou à la recycler. Une manière intéressante de lutter contre l’obsolescence programmée !

Bref, on y réfléchit à deux fois avant d’acheter le dernier gadget à la mode qui finira aussitôt à la poubelle et on privilégie les matériaux de qualité, quitte à payer un peu plus cher. Sur le long-terme, on y gagne.

Molly Mutt est une autre petite société au concept original : la vente de conteneurs pour lits et paniers pour chiens. Vous commandez et recevez une couette en matériau solide et durable dans laquelle vous fourrez vos restes de draps de lits ou vieux vêtements pour en faire un agréable panier pour votre toutou.

La couette se lave en machine lorsqu’elle est sale et évite l’achat répétés de nouveaux paniers. Mais bien sûr, une bonne couturière pourra se charger elle-même de la confection d’un panier durable à moindre coût.

Certains objecteront qu’en commandant à l’étranger, on ne diminue pas son empreinte écologique et ils ont raison. Mais tout est une question de calcul, car il faut prendre en compte le ratio quantité de marchandises transportées/dépense énergétique globale.

Parfois, l’empreinte carbone est moindre en faisant venir un grand nombre de marchandises par cargo, plutôt qu’en roulant 100 km seul en voiture pour aller les chercher… Un équilibre difficile, des décisions pas toujours faciles à prendre pour qui se soucie de l’écologie !

Les labels bio peuvent également jouer un rôle si l’on cherche à réduire son empreinte. Même s’ils ne sont pas tous équivalents en matière de contraintes, ils promeuvent des méthodes d’agriculture alternatives, l’absence de pesticides, interdisent l’élevage intensif et incitent les producteurs à avoir une politique en matière de gestion des déchets.

On utilise de préférence les remèdes, compléments et aliments naturels et si possible bio

Tous les produits fabriqués industriels, sont de gros consommateurs d’énergie. Il suffit de visiter une usine de fabrication de croquettes par exemple. Des presses, des malaxeurs et des tapis roulants de partout, puis ensuite des semi-remorques de livraison à des centaines voir de milliers de kilomètres. Cela s’applique à toutes les « industries » en particulier les industries de transformation. Aussi aux médicaments ou aux compléments « travaillés » pour nos animaux domestiques. Beaucoup laissent des séquelles sur la santé, à court, moyen et long termes, qui entraînent des coûts financiers et écologiques supplémentaires pour votre chien et indirectement pour la société toute entière.

A l’inverse c’est le soleil qui fournit gratuitement l’énergie pour la croissance des produits naturels qui sont la plupart du temps consommés « en l’état » à proximité d’où ils ont grandi. C’est le cas des herbes, des algues et autres compléments naturels habituels.  Pas ou peu d’effets secondaires et ou de conséquences sur le foie, les reins et autres organes internes du chien et des animaux domestiques. Meilleure santé, moins de consultations vétérinaires, moins de médicaments. C’est le cercle vertueux qui entraîne une empreinte écologique plus faible.

et où peut-on trouver des compléments naturels de qualité

La disparition de beaucoup d’herboristeries et la prolifération des offres sur internet, de qualité et de provenance souvent incertaines, nous ont conduits à sélectionner avec soin  un certain nombre de compléments alimentaires fiables.

Vous pouvez les trouver dans la boutique en ligne Tout pour le Chien et le Chat (https://toutpourchienchat.com/).

Ce site est jeune et se construit progressivement, car il faut choisir les « bons fabricants » . Vous ne trouverez peut être pas aujourd’hui tous les compléments que vous désirez. Veuillez s’il vous plait nous excuser pour ces inconvénients provisoires, la gamme de produits proposés va en effet s’élargir rapidement.

Conclusion

En apprenant à recycler  et en y éduquant nos enfants, en trouvant 1001 manières ludiques de détourner des objets, en privilégiant les produits locaux lorsque cela est possible, nous allons déjà dans le bon sens. Il faut, en cela, faire à nouveau preuve de créativité, comme le faisaient déjà les générations passées avec bien moins de moyens.

Mais une chose est sûre : diminuer notre consommation, et pour nos chiens et pour nous-mêmes, est le meilleur calcul. Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! 

Tout ne peut pas être parfait et l’équilibre écologique est une problématique aux facteurs multiples et interconnectés. Alors, ce n’est peut-être qu’une goutte d’eau dans l’océan, c’est vrai. Mais sans gouttes d’eau, l’océan ne serait pas, n’est-ce pas ?

Avez-vous des conseils pour réduire votre empreinte écologique ou celle de votre chien ? N’hésitez pas à les partager sur le groupe Facebook et découvrez nos autres articles sur la santé du chien !

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